Blackhead addiction
Ca fait un peu nom de groupe de black metal, non ? lol.
Puisqu'on est sur un blog-vérité, je m'en vais vous parler aujourd'hui d'une addiction qui me tient depuis 18 ans maintenant. Une chose qui me fascine, qui m'obsède. Une chose dont j'aime appeler l'image à mon esprit, parfois.
Cette chose c'est les gros points noirs dégueulasses =D
J'ai commencé à avoir de l'acné vers 10 ou 11 ans. J'étais désespérée que mon visage devienne un truc difforme, écarlate et luisant. J'ai développé une aversion profonde pour cette matière blanchâtre qui s'accumulait sous ma peau et durcissait et noircissait, quand elle ne s'infectait pas, tout simplement. J'ai entrepris d'extraire méthodiquement chaque bouton qui poussait sur mon visage, mon dos, mon cou, ma poitrine. J'ai découvert que j'adorais contempler les points noirs émerger lentement à la surface de ma peau. Je passais des heures devant le miroir à presser tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un comédon, pour le double plaisir des yeux et de la "purification". Inutile de préciser que j'avais en permanence le visage ravagé de cicatrices fraîches et le nez à vif ; j'étais vraiment effrayante à voir.
A l'âge où les adolescents se frôlent et se découvrent, les étés à glander à la piscine presque nus étaient prétextes à de longues séances de nettoyage de peau. Bien entendu ce sont les filles qui montraient le plus d'intérêt pour cette activité, et les garçons, ravis de se faire tripoter, se laissaient volontiers faire.
Puis les premiers petits copains firent leur apparition dans ma vie, et l'adolescence étant ingrate pour la plupart des gens, mes amoureux boutonneux devenaient mes "cobayes". Je passais de longues minutes à scruter leur peau, et fondais sur mes noires victimes avec enthousiasme et délectation, sans me soucier de leurs grognements. Dans le même temps, ma vigilance à mon propre égard ne se relâchait pas.
Ceci dura des années. Mais tout passe, tout lasse, et arrivée à l'âge de 27 ans (!!! je sais !!!) mon acné, bien que moins virulente, m'était devenue insupportable. Je demandai au Dermatologue d'intercéder en ma faveur auprès du Dieu RoAccutane, qui régla le problème en 6 mois environ. Aujourd'hui il ne me reste que mes éternels points noirs sur le nez, et quelques boutons ponctuels à la racine des cheveux et sur la mâchoire.
Mais ma passion pour l'extraction des points noirs ne s'est pas apaisée. Heureusement pour moi (car le malheur des uns fait le bonheur des autres), l'Homme produit dans son dos, sur ses épaules, sur sa poitrine et sur son nez de nombreux et gros points noirs, et aussi, hélas pour lui quelques gros boutons surinfectés très douloureux. Et comme il n'y touche jamais car il s'en fout, son "patrimoine" reste intact... Pour moi !!! Il déteste que je le "nettoie" mais y consent depuis que je lui ai avoué mon addiction. C'est comme ça que le dimanche matin est désormais dévolu à la chasse aux points noirs, pour mon plus grand bonheur !
Pour conclure, je vous offre un petit florilège de vidéos liées au sujet. Attention, âmes sensibles s'abstenir ! Pour les autres, simples curieux ou pervers convaincus : ENJOY !!!
Dans un premier temps, la bonne méthode pour extraire les points noirs :
Un bon gros point noir bien sec et bien profond :
Et enfin un bouton énorme et salement infecté (mon préféré ^^) :
[EDIT : je constate avec une grande déception que la plateforme OverBlog galère (au moins aujourd'hui) à héberger des vidéos YouTube insérées dans les articles... Si quelqu'un a une solution...]